samedi 21 octobre 2017

Testé pour vous: le gilet porte flasques.

Le weekend passé j'ai parcouru 50km à l'entrainement et j'en ai profité pour tester le gilet porte flasques. Le fiting tient toutes ses promesses, léger (220 gr), confortable et ne ballote pas. Vous avez deux poches sur l'avant pour des flasques de 250 mml, des poches latérales pour l'alimentation du trail runner et un compartiment dans le dos pour une poche à eau type "camelbak", plus une petite poche kangourou. Des élastiques sur les côtés permettent d'attacher les bâtons. Le seul inconvénient du gilet c'est qu'il vous donne chaud mais, en hiver, c'est le top. Si vous éprouvez des difficultés à remettre les flasques en place vous n'avez qu'à les gonfler avec la bouche, un petit truc tout bête qui vous facilite la vie en course.
Avant d'acheter votre gilet vérifiez la fonctionnalité des poches !
ex: la poche latérale gauche ou droite doit être accessible sans devoir vous contorsionner ou dégrafer le gilet.



lundi 11 septembre 2017


Ecotrail de Bruxelles

Cette année je m’étais préparé pour participer aux 80 km de l’Ecotrail de Bruxelles et ce samedi 9 septembre j’étais au départ du trail sous l’Atomium.
Le temps était maussade, la température fraîche et la météo nous prévoyait quelques averses et orages pendant la journée… pas de quoi faire peur au baroudeur.
J’avais décidé de courir à du 8 km/h de moyenne et pour m’aider à tenir ce rythme j’avais programmé ma montre gps avec un écran pour la vitesse, sauf qu’il affichait la vitesse instantanée et que cette vitesse joue sans cesse au yoyo. Donc, comme vous l’aurez compris, il ne me restait plus qu’à courir à l’ancienne.
Très tôt dans la course, malgré toute l’énergie d’un un vététiste qui s’épuisait à re-baliser devant nous, le fléchage s’avéra insuffisant voire inexistant car complètement lavé et relavé par les pluies diluviennes de la veille. Après 15 km nous nous sommes regroupés en un peloton polyglotte perdu dans les rues de Dilbeke ; certains demandaient leur chemin…complètement surréaliste ! Pour ma part, rôdé à ce genre de situation, je suis resté bien concentré sur la course et j’ai continué sans trop me tromper de route.
Après le ravitaillement du 20ème km je suis reparti seul avant de rattraper un coureur flamand qui avait la trace en format gpx sur son gps…une aubaine pour moi et un coureur français qui nous avait rejoint entre temps. Malheureusement, le gars au gps marchait souvent et nous avons dû nous résoudre à le laisser là en croisant les doigts pour que tout se passe bien pour nous.
Après le ravitaillement du 40ème km, nous avons retrouvé un bon fléchage juste avant de franchir, sous l’orage, le long tronçon boueux de la Grande Espinette.
Au ravitaillement du 60ème km, nous avons été rejoints par un ami namurois et ensemble nous
avons continué jusqu’au 70ème km où, par manque d'énergie (plus rien dans les baskets), j’ai dû laisser filer mes deux comparses.

Dès l'arrivée franchie nous avions droit à une douche chaude suivie d’un repas de pâtes avec une sauce au choix agrémenté d'une boisson soft.

Les infrastructures de douches consistaient en deux tentes; l’une posée sur le trottoir en asphalte avec les douches et l’autre posée sur le gravier servant de vestiaire, le tout sans éclairage le soir à 20h.

Celui qui rentrait avec des cloches aux pieds ressortait sans mais il avait de l’équipement en plus ou en moins, vu qu’il n’y voyait rien.
Ensuite le repas ! un bon bol de pâtes généreusement nappées d’une sauce brulée qui vous laissait dans la bouche et le nez un gout de carbonisé “Pennes à la carbonisée”.
  
Mon objectif était de courir l’Ecotrail en 10 h et j’ai terminé en 09 h 54 malgré les mauvaises conditions de course et 81 km au compteur.
J'y reviendrai volontiers
Marcel





 

mercredi 26 juillet 2017


Une belle matinée de footing
Chaque matin en été, je fais un petit footing de ± 1h histoire de garder la forme.
Hier, en passant entre les champs, j’ai remarqué un canard au bord du chemin nullement apeuré par mon passage ; ce genre de canard qui, habituellement farouche, fuit devant le coureur à pied.

Aujourd’hui, à la même heure, j’ai emprunté le même chemin et … le vilain canard, en l’occurrence une canne, était toujours là !  Intrigué, je me suis approché tel un chat curieux pour y jeter un coup d’œil et, en y regardant bien, j’ai compris pourquoi elle ne fuyait pas… la petite canne avait les pattes entravées par un fin fil de pêche.

Difficile de rester indifférent devant cette situation car, si je ne fais rien, cette petite canne va crever à cause de « Nous ».  Je décide donc de l’attraper, que dis-je de l’alpaguer, afin de lui retirer ce fil qui l’entrave. Bref, du haut de mes 68 ans et 73 kg, je lui vole dans les plumes, je lui saute dessus avant même qu'elle ne déclenche son deuxième battement d’aile (l’image est cocasse) et, par chance, je l’immobilise. Ensuite, je tente désespérément de retirer le fil, j'essaye même avec les dents mais en vain. Il ne me reste plus qu’une solution : traverser le village pour rentrer avec le canard sous le bras en passant devant les badauds à l’air goguenard, visiblement interloqués.

Par bonheur, mon voisin André était occupé dans son jardinet, j’en profite pour lui demander son aide et notre brave André rentre chez lui et revient aussitôt avec une paire de ciseaux… à découper la volaille !   Outil pas très approprié d’autant plus que, tout comme moi, il n’y voit pas grand-chose. Heureusement, sa femme Hélène, probablement fine couturière vient à la rescousse brandissant, du bout de ses doigts de fée, une paire de ciseaux à découdre.

Miracle, après quelques coups de ciseaux, la petite canne est libérée de ce maudit fil de pêche. Il ne me reste plus qu’à retraverser le village, canard sous l’aisselle et, à mon tour, l’air goguenard pour le remettre avec ses congénères à plumes.  Claudiquant sur une patte, se propulsant d’un coup d’ailes, la voilà repartie toute heureuse de retrouver son groupe.

Encore une belle matinée de footing et un canard heureux.



Marcel

mardi 6 juin 2017

Sans anecdote la vie serait triste, mon championnat de Belgique des 100 km de course à pied


Mes 100 kms « Slip » !



Ce dimanche 4 juin 2017, j’ai participé au championnat de Belgique de course à pied « Pinksterlopen 100 km » à Aalter. Pour ne pas rater ce grand rendez-vous, j’avais préparé mes vêtements de course plusieurs jours à l’avance de sorte qu’il ne me restait plus qu’à les enfiler sans perte de temps le jour J. En effet, comme le départ de la course était donné à 8h, je me suis levé à 4h30 pour partir à 5h, puisque j’avais ± 1h30 de route à faire en voiture avant d’arriver à Aalter.

Pour m’y rendre, j’ai pris la bretelle d’autoroute à Bouge en passant par Beez. Là, un beau petit chat roux a traversé la rue devant la voiture, heureusement que je roulais doucement. Un peu plus loin un petit chat noir a traversé à son tour mais comme je ne suis pas superstitieux, je me suis dit qu’un chat roux ou noir c’était pareil.

Bref, à une heure aussi matinale il n’y avait pas de trafic et je suis arrivé au Sportpark d’Aalter sans encombre. Sur place, Je me suis rendu au secrétariat de course pour y retirer mon dossard et là, la préposée me dit que j’ai le numéro 13 ! et, comme je ne suis pas superstitieux, je me suis dit que c’était un numéro comme un autre.
A une 1/2h du départ de la course je décide d’ôter mon survêtement tout en fouillant mon sac pour y prendre mon short ; à mon grand désarroi, je constate que je l’ai oublié. Ok, pas de panique, je suis un homme plein de ressource et d’audace, je vais donc courir en slip !
Et oui mesdames, vous avez bien lu en slip ! : pas le slip kangourou mais un autre animal qu’on appelle Boxer ; comme dans les pubs, un beau Boxer noir qui vous moule les fesses et les coucougnettes. Pour faire illusion et détourner le regard, j’ai astucieusement placé une bande élastique bleue sur le haut de chaque cuisse glissée sous le bord du slip un peu court pour la circonstance.
Comme on dit, je vous ai gardé le meilleur pour la fin même si la course ne fût pas dénuée d’intérêt ni d’anecdotes tout autant burlesques.
Après avoir franchi la ligne d’arrivée j’ai regagné la salle où se déroulait la cérémonie des podiums. Au bout d’un moment j’ai conclu un peu hâtivement que je n’étais pas médaillé et que je pouvais aller me doucher. Sauf que…la préposée au secrétariat est venue récupérer le chip (pas le slip) de la course que j’avais encore sur ma chaussure. A ce moment, l’organisateur s’est aperçu de ma présence et est venu m’inviter à monter sur le podium pour me décerner la médaille de champion de Belgique des 65+.
Monter ! le mot est faible : la marche faisait au moins un mètre de haut, après 100 km ça ressemblait plus à de l’escalade de podium qui, du même coup, mettait à jour mon subterfuge salué par les applaudissements d’un public amusé.

Une bien belle journée pour un 100 km « slip » que je ne suis pas prêt d’oublier.


Marcel



http://pinksterlopen.blogspot.be/

 
 

vendredi 24 mars 2017

Aujourd'hui, je vais vous parler des bâtons utilisés en trail ou dans d'autres disciplines.

Utiliser des bâtons ou pas ?

Dans la littérature spécialisée vous  pouvez lire que les bâtons s'utilisent dès que vous rencontrez des pentes allant de 10% à 30% ou à partir de 4000m de D+.
Quand le temps de course dépasse les 9/10 h, les bâtons de trail ont un réel intérêt. Ils permettent de :
– soulager les cuisses lors des montées
– de descendre plus efficacement les chemins et d'amortir les impacts avec le sol à condition dans tous les cas de savoir utiliser ces bâtons.
Je ne me permettrai pas de contredire les spécialistes mais, si on prend en compte l'âge du praticant, sa forme physique ou l'état du terrain, vous pouvez les utiliser quand bon vous semble.
Pour que l'utilisation des bâtons soient vraiment efficaces, il convient d’avoir la bonne technique. Si vous n’avez jamais couru ou marché avec des bâtons, il est essentiel de vous entraîner, sans quoi ils vous gêneront dans votre activité sportive au lieu de vous aider. De plus, vous risquez d’avoir des crampes aux triceps et aux avant-bras, pour éviter ça, il est important de vous exercer progressivement en travaillant la technique et en commencant par des petites distances. 

La technique d’utilisation des bâtons est assez simple : comme en ski de fond, la poussée ou la traction avec le bâton s’effectue alternativement au pied opposé, elle s’oriente donc de l'avant vers l’arrière jusqu’à extension du bras. De temps en temps, vous devrez faire deux foulées pour un seul mouvement de bras. Quand la pente se fait plus raide, la poussée devient simultanée avec les deux bras (en même temps). Les bâtons vous aident aussi à franchir certains obstacles plus facilement comme sauter pour passer un gué de ruisseau, monter ou descendre des hautes roches. Les points d’appuis supplémentaires offrent une meilleure stabilité dans la boue et une plus grande sécurité en descente, un amorti de l'impact sur les genoux et le bas du dos.
Pensez à vous alimenter pendant l'effort, la dépense énergétique est plus importante puisque tout le corps participe à l'effort musculaire.
Pour choisir la bonne longueur des bâtons il suffit de diviser votre taille par 0,65 % et vous obtenez ainsi la longueur optimale de vos bâtons. Ou, plus simplement, vous vous tenez droit, votre coude fait un angle droit et l’avant-bras est à l’horizontale. Votre poing doit se trouver à hauteur du nombril.

Vous avez probablement remarqué qu’il existe plusieurs catégories de bâtons :

·  Les bâtons monobrins : plus légers mais plus encombrants, il est difficile de les ranger ou de les fixer sur un sac en cours de route ce qui impose de les garder en main tout le temps.

·  Les bâtons télescopiques ou pliables : plus ou moins lourds mais plus pratiques, trouvent facilement leur place dans ou sur un sac à dos, ce qui permet d’avoir les mains libres pour se ravitailler ou pour aborder certains passages techniques. Vous les vérifierez avant chaque utilisation car un jeu excessif peut apparaître entre les jonctions des brins et les bâtons auront tendance à "claquer" à chaque impact.

·  N'oubliez pas des embouts en caoutchouc pour les pointes car lorsque vous progressez sur une surface dur le bruit peut très vite devenir agaçant pour vous, voire pour les autres. Au-delà de l’encombrement, le poids est également un critère de choix. Les bâtons en aluminium plus lourds offrent une grande résistance alors que le carbone plus cher offre plus de légèreté.

·  Attention aux dragonnes ! vous devez pouvoir retirer votre main ou la remettre facilement et ne pas avoir d'ampoules entre le pouce et l'index.

Enfin, si l’utilisation des bâtons est autorisée c'est avant tout un choix personnel mais pas une obligation.

Marcel


vendredi 3 février 2017

Quelles chaussures de running choisir



Salut les mordus de la course à pied. Cette fois je vais aborder ce cruel dilemme que tout néo-coureur connaît lorsqu’il doit choisir des nouvelles shoes.
Si vous commencez à courir, n’hésitez pas à consulter les forums et sites internet qui traitent de ce sujet afin de vous informer. En attendant, je vais partager avec vous mon expérience d'ultra-fondeur.
Les critères de choix :
Pour commencer, vous devez choisir une marque dont la chaussure convient à la morphologie de votre pied. Une chaussure de running doit être appropriée à votre pied, au terrain sur lequel vous allez courir, confortable et pas trop lourde. N’hésitez pas à passer la main à l’intérieur pour vous assurer que les coutures ou autre chose ne gênent pas.

Ensuite, vous devez savoir si vous êtes pronateur, supinateur ou neutre. Pour le savoir il vous suffit de regarder l’usure de vos chaussures :
1.     Une usure à l’extérieur de l’avant-pied vous indique que vous êtes supinateur ;
2.     Une usure à l’intérieur de l’avant-pied vous indique que vous êtes pronateur ;
3.     Une usure au centre de l’avant-pied vous indique que vous êtes neutre.

Si vous ne voyez pas prenez l’avis d’un spécialiste du running. Ceci dit, comme nos deux moitiés de visage ne sont pas symétrique il se peut que vous ayez deux usures différentes. Dès-lors, tenez compte de la caractéristique la plus marquante et acceptez de changer de chaussures plus souvent.

Facultativement, vous devez savoir si vous avez un cycle de foulée arrière, avant ou à plat ; c.à.d. si vous attaquez le sol du talon, de l’avant pied ou à plat. Le cycle de foulée avant et plat vous permettra d’orienter votre choix vers des chaussures minimalistes plus légères et, selon moi, plus efficaces. La foulée à plat est plus rasante, plus économe, plus confortable et convient mieux sur les ultras.

Tenez compte de votre poids, les spécialistes de la chaussure de running disent que si vous pesez plus de 80kg pour les hommes et plus de 60kg pour les femmes, il faut choisir des chaussures plus solides qui garderont de bonnes qualités de stabilité et d’amortissement.

Il y a plusieurs types de chaussures selon les surfaces de course, ce sont principalement :
  1. Route
  2. Trail
  3. Intermédiaire
  4. Spikes
  5. Etc.
Dans chaque type vous pouvez avoir une semelle intérieure confort amovible ou non, un laçage pied étroit ou large avec un lacement croisé ou simple, une semelle d'accroche à galettes de formes et d’hauteurs variables selon les surfaces de course.
Personnellement je ne supporte pas les chaussures trop serrées, donc je n’utilise pas tous les trous de laçage.


En hiver, j’avais tendance à chausser mes « Trail » et je glissais énormément sur terrain gelé. Finalement, j’ai essayé avec mes chaussures de route et là…bingo, j’ai trouvé la bonne adhérence sur terrain gelé.

Evitez les plaques de verglas ! à l'exception des spikes, aucune chaussure ne tient sur du verglas.
Choisissez les "Trail" pour les terrains boueux et les "intermédiaire" pour le tout chemin.

Chaque marque de chaussures de running taille différemment. Veillez à garder l’espace d’un petit doigt entre le bout des orteils et le font de la chaussure car, avec l'effort, le pied à tendance à gonfler et vous risquez les oncles noirs ou d’avoir des cloches.

Le poids de la chaussure a beaucoup d’importance dans la dépense énergétique : entre 200gr et 300gr c’est un bon compromis.
Pensez à chausser vos nouvelles chaussures à la maison, quelques heures, plusieurs fois semaine pour les assouplir avant la première sortie.



 
Faites toujours un double nœud à vos lacets ou scotchez-les, il n’y a rien de plus embêtant que de devoir s’arrêter pour renouer ses lacets en course. 

   
Pour terminer, sachez que le prix des chaussures n'est pas un gage de performance.

Marcel

lundi 16 janvier 2017


Aromathérapie dans le sport
Je vous livre aujourd’hui un recueil de recettes collectées sur internet à base d’huiles essentielles.

Les huiles essentielles sont utilisées par les sportifs pour se préparer, détendre les muscles, éviter les courbatures, contractures et autres contrariétés liées à l’activité sportive (ou pas), elles vous aideront à faire ou à refaire du sport en douceur et, si possible, sans douleur !
ATTENTION, diluez toujours les huiles essentielles dans une huile végétale de base (HV) ou un produit neutre avant de les utiliser en massage ou dans le bain.
Testez-les sur une petite surface de peau afin de vérifier que vous n’êtes pas allergiques, hypersensibles, voire intolérants aux huiles essentielles (HE).

Avant toute utilisation d’huile essentielle lisez la notice du fabricant et particulièrement les précautions d'emploi. Enfin, si vous avez le moindre doute consultez un spécialiste de la santé.

Pour info :
·        Contenance d’une cuillère à café ± 4 ml
·        Contenance d’une cuillère à soupe ± 15 ml
Voici maintenant les 7 huiles essentielles indispensables dans la trousse à pharmacie du sportif :
1.      La Gaulthérie : Gaulthéria frangantissima
Son odeur caractéristique est connue des sportifs. Elle possède de remarquables propriétés anti-inflammatoire et antalgique grâce au salicylate de méthyle qu’elle contient. Elle calmera les douleurs dues à une tendinite, un tennis elbow, une contracture ou des crampes musculaires.
Attention, le salicylate de méthyle appartient à la famille des salicylés. La Gaulthérie est contre indiquée chez les personnes allergiques à l’aspirine ou à ses dérivés ainsi que chez les personnes sous anticoagulants. Elle est également déconseillée chez l’enfant de moins de 12 ans et chez les femmes enceintes et allaitantes.

 2.      L'hélichryse italienne : Helichrysum italicum (origine Corse)
C’est l’anti-hématome par excellence ! Vous pouvez l’utiliser seule ou associée à d’autres huiles essentielles en cas de coups, de bleus ou de problèmes articulaires (arthrose, polyarthrite, déformation des articulations…).

3.      Le Lavandin super : Lavandula burnatii var. super
Elle décontracte, relaxe et prépare le muscle en douceur. En prime, elle vous aidera à vous déstresser avant une compétition !

4.      Le Romarin camphré : Rosmarinus officinalis ch. Camphré
Elle sera votre allié tonus. Elle est également idéale pour décontracter les muscles, les préparer à l’effort ou pour neutraliser une crampe.
Elle est contre indiquée en cas de grossesse, d’allaitement, d’asthme ou d’épilepsie et chez l’enfant de moins de 12 ans.

5.      L’Eucalyptus citronné : Eucalyptus citriodora
C’est l’anti inflammatoire du sportif, elle peut être utilisée par tout le monde et sans contre-indication.

6.      La Menthe poivrée : Mentha piperita
Grâce à son effet réfrigérant elle anesthésie la douleur.
Elle est contre indiquée en cas de grossesse, d’allaitement, d’asthme ou d’épilepsie et chez l’enfant de moins de 12 ans.

7.      Le Laurier noble : Laurus nobilis
Cette huile essentielle antalgique et décontractante apaise les douleurs musculaires. Véritable booster de moral, elle vous donnera confiance en vous avant une compétition.

8.      Huiles végétale de base
En générale, le choix se porte sur deux huiles bien spécifiques : l’huile de massage à l’arnica ou l’huile de calophylle inophyle, (possédant des propriétés anti-inflammatoire et antalgique douce capable de calmer les douleurs musculaires et articulaires) ou une autre huile végétale de base appropriée au massage.

En pratique

Avant l’effort :
En massage

HE de Gaulthérie : 90 gouttes
HE d’Eucalyptus citronné : 90 gouttes
HE de Lavandin : 90 gouttes
HE de Romarin à camphre : 60 gouttes
HV de Noyau d’abricot : 40 ml (huile de base)
Avant chaque entrainement, appliquez quelques gouttes du mélange puis massez vigoureusement en modelant les muscles.
Après l’effort :

En massage
HE de Gaulthérie : 60 gouttes
HE de Genévrier : 60 gouttes
HE de Menthe poivrée : 30 gouttes
HE de Lavandin super : 60 gouttes
HV de Calophylle : 40 ml (huile de base)
Pour bien récupérer après le sport, masser par pression avec votre huile de massage. Préférez un massage lent afin de drainer au mieux toutes les toxines.


Dans le bain
HE de Gaulthérie : 10 gouttes
HE de Genévrier 10 gouttes
Base neutre pour le bain : 3 pressions
Versez ce mélange dans votre bain et détendez-vous pendant 10 minutes.


Ces 2 formules sont contre indiquées chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 12 ans, les hypertendus, insuffisants rénaux et personnes sous anticoagulants.
Les crampes, torticolis :

En cas de crampe, étirez le muscle dans le sens inverse de la contracture. Pensez également à bien vous hydrater et bien sûr appliquez la solution suivante : 
En massage
HE de Lavandin super : 1 goutte
HE de Gaulthérie : 1 goutte
HE de Basilic tropical : 1 goutte
HE de clou de girofle : 2 gouttes
HE de Laurier noble : 1 goutte
HV de Calophylle : 2 ml (huile de base)


Appliquez cette formule en massage vigoureux de la crampe pendant quelques secondes. Cette formule est contre indiquée chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 12 ans et les personnes sous anticoagulants.
Les entorses, hématomes, bosses :

Formule express :
Appliquez 1 à 2 gouttes pures d’huile essentielle d’Hélichryse le plus rapidement possible et jusqu’à 5 fois par jour.
HE d’Hélichryse italienne : 60 gouttes
HE de Menthe poivrée : 30 gouttes
HE de Gaulthérie : 60 gouttes
HV de Calophylle : 50 ml (huile de base)


Appliquez du « froid » le plus rapidement possible. Puis, massez délicatement la zone touchée avec quelques gouttes de ce mélange.
Cette formule est contre indiquée chez les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 12 ans les hypertendus et les personnes sous anticoagulants.

Arthrite, rhumatisme, bursite, tendinite, épicondylite :
En massage

HE d’Hélichryse italienne : 10 gouttes
HE d’Eucalyptus citronné : 20 gouttes
HE de Laurier noble : 10 gouttes
HE de Lavandin super : 10 gouttes
HE de Menthe poivrée : 20 gouttes
HV au choix : 20 ml (huile de base)
Appliquez cette formule en massage 2 à 4 fois par jour.

Lombago et sciatique :

En massage
HE d’Eucalyptus citronné : 10 gouttes
HE de Lavandin super : 10 gouttes
HE de Menthe poivrée : 20 gouttes
HE de Laurier noble : 10 gouttes
HE de clou de girofle : 20 gouttes
HE de Pin sylvestre : 10 gouttes
HV au choix : 20 ml (huile de base)

Tiques :

Un spray répulsif à HE Tea Tree pour les vêtements et les chaussures :
Diluez 10 gouttes d’huile essentielle de Tea Tree dans une cuillère à soupe d’alcool pur ou dans le dispersant pour des huiles essentielles (10 gouttes de l’huile pour 40 gouttes de dispersant). Versez ce mélange dans un flacon vaporisateur, rajoutez 200 ml d’eau. Assurez-vous de l’homogénéité du mélange obtenu. Vaporisez ce mélange sur les vêtements et les chaussures avant les sorties en milieux naturels.

Application locale :
Versez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle Tea Tree pure dans la main et enduisez en les parties découvertes de votre corps (cou, bras). Cela empêchera les tiques de rester sur votre peau si elles tombent dessus.

De retour de balade en forêt prenez une douche et appliquer ensuite l’huile essentielle d’arbre à thé pure sur la peau surtout sous les aisselles, dans les plis des genoux et en bas du ventre, les endroits préférés des tiques. Il n’y a pas besoin de grande quantité de HE Tea Tree, 3-4 gouttes est suffisant pour tout le corps.
L’huile essentielle de Tea Tre a une odeur très prononcée et n’est pas appréciée par tous, néanmoins son odeur se dissipe très vite et ne sera pas dérangeante longtemps. D’ailleurs, certains composants de l’essence de Tea Tree ont des effets répulsifs pour les insectes. De ce fait son application vous protégera aussi des attaques d’autres bestioles lors de votre présence dans les milieux naturels.

 Varices
À chaque symptôme correspond une ou plusieurs huiles essentielles :

·         varicosités : hélichyrse italienne, cyprès ;
o    Appliquez 5 gouttes d’huile essentielle de cyprès sur une compresse humide, bien froide (vous pouvez mettre, par exemple, un linge humide pendant 10 minutes au réfrigérateur).
o    Avec ce linge froid imbibé de 5 gouttes d’huile essentielle, faites-vous un petit massage sur les jambes, pour favoriser la circulation du sang.
Réalisez-le sur chaque jambe, pendant au moins 10 minutes, puis attendez que l’huile sèche. Au bout d’une heure, vous pouvez prendre une douche relaxante.
·         douleurs : menthe poivrée ;
·         fatigue dans les jambes, jambes lourdes : menthe poivrée, épinette blanche, romarin, lentisque pistachier, genévrier ;
·         fluidification sanguine : zeste de citron, cyprès, hélichyrse italienne, lentisque pistachier ;
·         inflammations : achillée millefeuille, hélichyrse italienne ;
·         œdème variqueux : cyprès toujours vert, cèdre de l'Atlas, lentisque pistachier, genévrier ;
·         dilatation des veines : cyprès toujours vert, géranium rosat, patchouli ;
·         couleur bleutée des veines, vaisseaux sanguins apparents : hélichyrse italienne ;
·         décongestion des veines : cyprès toujours vert, cèdre de l'Atlas, patchouli, lentisque pistachier, genévrier ;
·         amélioration du retour veineux : ciste, niaouli ;
·         tonification de la circulation sanguine : romarin à cinéole ou romarin 1.8 ;
·         renforcement des capillaires sanguin : citron.
Sources : vous trouverez ici mes sources internet mais cette liste n’est pas exhaustive.
http://www.reponsearoma.fr/newsletters/13-Special-sport-les-huiles-essentielles-a-la-rescousse
https://runnrosesblog.wordpress.com/2016/11/06/huile-de-recuperation-maison/
http://www.mylittleoils.com/il-va-y-avoir-du-sport.html
http://www.sawondo-sport.com/pages/111/comment-utiliser-les-huiles-essentielles-pour-le-sport
http://www.agayon.com/p/huiles-essentielles/remedes-indications/huiles-essentielles-et-sport/772
http://essence-tea-tree.fr/insectes-et-parasites/tiques/
https://varices.ooreka.fr/comprendre/huiles-essentielles-varices

Marcel

mercredi 4 janvier 2017

Stratégie nutritionnelle pour coureur - coureuse

Conseils sur la nutrition :
La nutrition joue un rôle pertinent en vous permettant de profiter pleinement de votre potentiel,  elle favorise de belles performances. L’anticipation est un point clé de toutes stratégies nutritionnelles.



1.  A éviter !


§  Manquer son petit déjeuner.

§  Déjeuner un quart d’heure avant le début de la course.

§  Consommer un excès de sucre en attendant le départ risque de provoquer une hypoglycémie réactionnelle*.

§  Oublier de s’hydrater avant et pendant la course.

§  Changer sa boisson de l’effort à la dernière minute.

§  Partir sans aliment de ravitaillement.

§  Oublier de se protéger du soleil.

2.  L’hydratation

§  Anticiper pour trouver la boisson qui vous correspond. Eviter de tester une nouvelle boisson le jour J (Ne changez pas vos habitudes alimentaires... ce qui fonctionne à l’entrainement fonctionne aussi en course).

§  S’hydrater correctement et de façon régulière les jours précédant la course.

§  Boire régulièrement avant, pendant et après la course (Attention ! ne buvez pas que de l’eau car vous perdez aussi des électrolytes et si le niveau d’électrolytes est trop bas vous risquez de faire un malaise. Perso pendant la course j’alterne l’eau avec d’autres boissons plus sucrées (en 4 lettres). Notez que je bois souvent à petites gorgées pendant la course).
 
3.  Comment allez-vous organiser vos derniers repas avant la course ?
 
§  Le dernier repas de la veille : il comporte des féculents (pain, riz, pâtes, préparations à base de farine, semoule, millet, etc.).

§  Le repas d’avant course :  Ce repas doit être terminé minimum 3h00 avant le départ !

§  Des collations d’attente peuvent être envisagées. Il est important d’éviter tout excès de sucre pour vous préserver d’une éventuelle hypoglycémie réactionnelle (évitez autant que possible les barres et les boissons énergétiques juste avant le départ : vous risquez de faire de l’acidité et de rendre, d’avoir une brique sur l’estomac ou pire d’aller tout droit dans le premier taillis pour vous défaire d’un besoin pressant).

4.  La nutrition pendant l’effort

§  *Elle commence un quart d’heure avant le départ l'hypoglycémie réactionnelle ne peut plus se produire. Attention au départ retardé ! (Perso je suis contre pour les raisons évoquées au point précédent)
§  Anticiper votre besoin en sucre avec un peu de boisson énergétique ou un aliment bien digeste qui vous convient (+ eau).
§  En course, prévoyez quelques aliments (barres et gels énergétiques. Personnellement, se sont les pâtes de fruits qui passent le mieux) en plus de votre boisson. NB : plus vous vous habituez à consommer des aliments en courant, mieux vous digérez pendant l’effort (pour cela il vous suffit de ralentir un peu).

5.  La récupération

§  Dès l’arrivée, bien s’hydrater avec de l’eau et du jus de fruits frais si possible.
§  La récupération immédiate débute le plus tôt possible,  maxi 30' après l’arrivée. Absorber : glucides, protéines et un peu de lipides (Perso, j’adore m’hydrater juste après l’effort avec une boisson pieuse bien de chez nous, c.à.d. substrat de houblon torréfié (+eau bien sûr)).
§  S’hydrater de façon régulière jusqu’à la fin de la journée ainsi que les jours suivant.
§  Pour les repas des jours suivants, insistez sur les féculents. Les repas pourront donc être hyper-calorique pour la reconstitution des réserves énergétiques et la synthèse musculaire.
 
Le saviez-vous ? La déshydratation diminue votre potentiel physique et implique des désordres physiologiques qui peuvent aller de la crampe au coup de chaleur, en passant par la déplétion des réserves énergétiques.

Attention à la couleur de vos urines !
Article rédigé par Gaelle Lhermite nutritisport@gmail.com, tél : 06 78 41 90 17.

Un grand merci à Gaëlle pour son article et à Raidlight de l'avoir publié. Ceci dit, n’oubliez pas que votre performance est plurifactorielle, elle dépendra :
     ·         de la météo du jour;
     ·         du terrain (nature, relief, dénivelé, distance…);
     ·         de la forme du jour;
     ·         de l’équipement;
     ·         du ravitaillement;
    ·         ...